Alors qu’elles représentent la moitié de la population active, les femmes sont peu nombreuses à s'engager dans la voie de l'entrepreneuriat. Ce phénomène est commun à l'ensemble des pays de l'Union Européenne. Seulement 33% des entrepreneurs sont des femmes et uniquement 10% d’entre elles sont cheffes d’entreprise. Deux constats ont été dressés : le manque de valorisation de l’entrepreunariat féminin et la difficulté d’allier vie de famille et vie professionnelle. En Wallonie, le Ministre de l’Economie et la Ministre de l’Egalité des Chances ont présenté un plan d’action concret pour augmenter le nombre d’entreprises wallonnes dirigées par des femmes. 3 axes pour 1 objectif : booster l’entrepreunariat au féminin Le premier axe d’intervention a pour vocation de lever toutes les inquiétudes liées à l’entrepreunariat, d’accompagner les femmes dans la concrétisation de leur projet et de valoriser les success stories au féminin. Axe 1 – Encourager l’entrepreunariat féminin C’est ainsi que dans le cadre du programme FSE (Fond Social Européen) et en collaboration avec l’UCM et le Crédal, des formations sont proposées aux femmes désireuses de créer et développer leur activité afin de les aider à dépasser certaines craintes ou freins plus spécifiquement liés au genre. Enfin, le deuxième frein, et sans doute le plus important, réside en la difficulté d’allier sereinement vie de famille et vie professionnelle. Axe 2 – Accompagner les jeunes mamans-entrepreneures Afin d’accompagner les jeunes mamans-entrepreneures, le Ministre de l’Economie a mis en place une mesure d’aide destinée à les épauler par un relais managérial durant leur période de grossesse et de maternité. La Prime Femmes entrepreneures permet de mettre à disposition de la cheffe d’entreprise, les services d’un autre entrepreneur afin de l’épauler, voire la remplacer pendant la période de grossesse et maternité. Concrètement, cette mesure finance les prestations des relais-managériaux à hauteur de 75% de leur salaire brut, plafonné à 5.000€. Pour bénéficier de cette intervention, la cheffe d’entreprise doit être actionnaire majoritaire à temps complet. L’entreprise doit quant à elle compter entre 3 et 50 ETP et exister depuis plus de 3 ans. S’agissant de l’année de lancement de ce projet pilote, le nombre de relais-managériaux a été estimé à 20. Une subvention de 450.000 € a dès lors été octroyée à la SOWALFIN pour la mise en œuvre et la gestion quotidienne de ce dispositif. Axe 3 : Valoriser le statut des femmes entrepreneures Dans le cadre de ses missions liées à l’entrepreneuriat, la SOWALFIN a également un rôle important à jouer en matière de sensibilisation. Afin d’inciter les femmes à devenir entrepreneure sans stigmatiser ce public spécifique, l’utilisation de rôles modèles, la valorisation de success stories au féminin et l’intégration de la dimension genre dans leurs activités sont autant d’actions qui seront mis en œuvre de manière transversale par la Société Wallonne de Financement.
Alors qu’elles représentent la moitié de la population active, les femmes sont peu nombreuses à s'engager dans la voie de l'entrepreneuriat. Ce phénomène est commun à l'ensemble des pays de l'Union Européenne. Seulement 33% des entrepreneurs sont des femmes et uniquement 10% d’entre elles sont cheffes d’entreprise. Deux constats ont été dressés : le manque de valorisation de l’entrepreunariat féminin et la difficulté d’allier vie de famille et vie professionnelle.
En Wallonie, le Ministre de l’Economie et la Ministre de l’Egalité des Chances ont présenté un plan d’action concret pour augmenter le nombre d’entreprises wallonnes dirigées par des femmes.
3 axes pour 1 objectif : booster l’entrepreunariat au féminin
Le premier axe d’intervention a pour vocation de lever toutes les inquiétudes liées à l’entrepreunariat, d’accompagner les femmes dans la concrétisation de leur projet et de valoriser les success stories au féminin.
Axe 1 – Encourager l’entrepreunariat féminin
C’est ainsi que dans le cadre du programme FSE (Fond Social Européen) et en collaboration avec l’UCM et le Crédal, des formations sont proposées aux femmes désireuses de créer et développer leur activité afin de les aider à dépasser certaines craintes ou freins plus spécifiquement liés au genre.
Enfin, le deuxième frein, et sans doute le plus important, réside en la difficulté d’allier sereinement vie de famille et vie professionnelle.
Axe 2 – Accompagner les jeunes mamans-entrepreneures
Afin d’accompagner les jeunes mamans-entrepreneures, le Ministre de l’Economie a mis en place une mesure d’aide destinée à les épauler par un relais managérial durant leur période de grossesse et de maternité.
La Prime Femmes entrepreneures permet de mettre à disposition de la cheffe d’entreprise, les services d’un autre entrepreneur afin de l’épauler, voire la remplacer pendant la période de grossesse et maternité.
Concrètement, cette mesure finance les prestations des relais-managériaux à hauteur de 75% de leur salaire brut, plafonné à 5.000€. Pour bénéficier de cette intervention, la cheffe d’entreprise doit être actionnaire majoritaire à temps complet. L’entreprise doit quant à elle compter entre 3 et 50 ETP et exister depuis plus de 3 ans.
S’agissant de l’année de lancement de ce projet pilote, le nombre de relais-managériaux a été estimé à 20. Une subvention de 450.000 € a dès lors été octroyée à la SOWALFIN pour la mise en œuvre et la gestion quotidienne de ce dispositif.
Axe 3 : Valoriser le statut des femmes entrepreneures
Dans le cadre de ses missions liées à l’entrepreneuriat, la SOWALFIN a également un rôle important à jouer en matière de sensibilisation. Afin d’inciter les femmes à devenir entrepreneure sans stigmatiser ce public spécifique, l’utilisation de rôles modèles, la valorisation de success stories au féminin et l’intégration de la dimension genre dans leurs activités sont autant d’actions qui seront mis en œuvre de manière transversale par la Société Wallonne de Financement.